Journaliste indépendante d’investigation – Membre engagée pour les droits humains.
1- Le mythe du “travail”: une jeunesse sacrifiée sur l’autel du trafic.
Il devient de plus en plus courant d’entendre dans les rues, dans les cafés, voire dans les familles :
– “Au moins, il gagne sa vie.”
“Personne n’oblige à acheter.”
Ces mots ne parlent pas d’un artisan, ni d’un ouvrier, mais d’un vendeur de drogue.
Dans les Balkans, et dans les communautés issues de cette région en Europe de l’Ouest, un changement de mentalité dramatique s’est opéré: vendre de la drogue est devenu un “travail”, une “solution économique” valorisée, transmise, encouragée parfois même par les parents.
Ce glissement moral n’est pas le fruit du hasard. Il s’enracine dans une longue histoire de destruction de l’éthique du travail, commencée dès l’époque des dictatures.
2- Enver Hoxha, Tito: dictatures, troc, et destruction des valeurs.
Pendant la dictature d’Enver Hoxha en Albanie et celle de Tito en ex-Yougoslavie, la population a été méthodiquement poussée à la survie par soustraction: voler, trafiquer, échanger, troquer devenait un acte banal et parfois nécessaire.
La dictature détruisait l’idée même que l’effort honnête et le mérite pouvaient améliorer sa vie. La sueur était inutile, le savoir était suspect, la réussite était punie.
La survie passait par le système D, parfois au prix de son corps, de sa dignité ou de sa loyauté au Parti.
Même la nourriture était troquée, soustraite, monnayée en nature, parfois contre des attouchements, des faveurs sexuelles ou des protections, souvent liées aux intérêts politiques du régime.
Donc, l’humain devenait objet d’échange, hélas.
Ce n’est pas par hasard si, en 1990, lorsqu’on a ouvert les portes de la cage, le peuple n’en est pas sorti libre, mais conditionné à chercher la ruse, le raccourci, l’illégalité.
3- Des firmes pyramidales à l’économie de la drogue: continuité maquillée.
Dans l’Albanie des années 90, les fameuses “firmes pyramidales” sous Sali Berisha n’étaient que les premières formes de blanchiment de l’argent sale, sous couvert d’investissements populaires.
Des milliers de familles ont perdu toutes leurs économies, pendant que les vrais instigateurs ont converti leurs profits illicites en entreprises, propriétés, voire en carrières politiques.
Ce n’est pas une rupture avec le passé, c’est une continuité maquillée.
La drogue n’est pas “apparue” après la dictature, mais elle a été gérée en souterrain dès les années 70-80, notamment via le trafic de cigarettes et autres substances avec la mafia italienne, dans une coopération souterraine entre les services secrets albanais, Tito et leurs alliés du “Troisième Monde” : Amérique latine, pays arabo-islamiques, et anciennes colonies africaines, sous l’influence de Russie d’URSS et amis / “camarades” communiste chinois
4- Diaspora est dispersée en deux camps- devenant désormais le patriotisme de façade, blanchiment à ciel ouvert.
Ce n’est qu’après 2002, installée à Créteil, que j’ai découvert l’existence d’un noyau actif de trafic, dissimulé sous la façade de patriotes de la diaspora (C’est la continuité des communistes prétendu modérés, plaçant leur siège en 94 responsable pour l’Europe entière.)
Ces groupes, arborant les symboles nationaux et les discours identitaires, blanchissaient de l’argent dans l’immobilier, les entreprises individuelles, les commerces de proximité, voire des associations et lieux de culte.
Je les ai dénoncés, bien entendu.
Premier verdict condamnation pour diffamation.
Je me suis pas réduit en silence.
Et, résultat: ce sont eux qui sont venus chez moi en 2004 pour me faire taire.
Et c’est moi que la justice a condamnée. Pour “violence volontaire réciproque”.
Et, chez moi, dans ma maison.
Voilà comment une journaliste indépendante d’investigation et une militante de droit de l’homme qui parle est traitée, tandis que des réseaux structurés s’enracinent en toute impunité.
Sans surprise, je ne me suis réduite jamais en silence, au contraire.
Finalement aujourd’hui la politique agisse même si la drogue et le blanchiment est une gangrène sociétale avec l’immigration.
Et aujourd’hui on doit rajouter des moyens avant qu’il soit très tard et attaquer avec des armes plus fortes et plus efficace les réseaux politique de blanchiment d’argent, car c’est avec cet argent là qu’on revitalise les systèmes mafieux de Balkans occidentaux la continuité de guerre froide.
5- L’Europe piégée par sa propre ouverture…???!!!
Avec la libéralisation des visas pour les ressortissants des Balkans, ce système d’économie parallèle est entré massivement en Europe.
Ce qui aurait dû être une porte d’échange, de découverte, d’intégration, est devenu un canal de transferts illicites, de réseaux familiaux criminels et de blanchiment massif.
Aujourd’hui, les investissements issus de ce blanchiment infiltrent les cercles politiques, les futures campagnes électorales, les professions juridiques, et même les institutions publiques.
On blanchit l’argent dans :
L’immobilier (y compris les résidences d’hébergement d’urgence );
Les salons de coiffure, fast-foods, épiceries du coin
Les loteries, les clubs sportifs, les lieux de culte
Les “entrepreneurs” de façade, les taxis, les plateformes de livraison
Conclusion: rétablir la vérité avant qu’il ne soit trop tard.
Je n’écris pas pour régler des comptes.
Je n’écris pas pour choquer.
J’écris pour nommer ce que tout le monde voit mais tait.
La drogue n’est pas un métier.
Le blanchiment n’est pas une stratégie économique.
Et la démocratie ne doit pas devenir le terrain de jeu des criminels habillés en citoyens modèles.
Ce texte est un cri, une alerte, une résistance.
Parce que si nous ne dénonçons pas ce système, il formera les décideurs de demain.
Et dans dix ans, il sera trop tard pour dire que nous ne savions pas.
Propositions concrètes: l’Europe ne peut plus détourner le regard, par peur de stabilité.
Les pays des Balkans occidentaux sont encore dirigés, de façon déguisée, par les héritiers directs des anciennes dictatures.
Les structures mafieuses, les réseaux de blanchiment et la corruption politique y fonctionnent comme un État parallèle.
L’Europe, en intégrant progressivement ces pays ou en ouvrant ses portes à leur diaspora, importe aussi leurs mécanismes de corruption.
Il ne s’agit pas de stigmatiser les peuples – victimes en premier – mais de reconnaître une menace imminente, structurelle et organisée.
️ Vu de terrain, je propose que l’Union européenne mette en place :
Une mission de vigilance et de contrôle anticorruption transnationale, dotée de moyens réels;
Un registre public européen de la provenance des fonds investis dans l’immobilier et les entreprises communautaires;
La vérification stricte des circuits de financement des ONG, associations communautaires ou religieuses issues/originaire / attaché des Balkans;
La suspension du financement européen aux États des Balkans tolérant ou couvrant le blanchiment et les réseaux mafieux;
Une campagne éducative à grande échelle, ciblant la jeunesse, pour restaurer la valeur du travail, de l’effort, et la dignité humaine, surtout en étroite avec de diaspora.
Si l’Europe veut garantir la paix sur le long terme, elle doit agir maintenant.
Sinon, elle aura permis que les restes d’une dictature meurtrière se transforment en empire mafieux protégé par les lois démocratiques.
Alors la question analytique se pose très naturellement.
Pourquoi tant de criminalité organisée issue des Balkans ?
1.Héritage des dictatures et des guerres (Enver Hoxha, Tito, années 1940 – 1990)
Déstructuration sociale et économique:
après la chute du communisme (notamment en Albanie et en ex-Yougoslavie), les sociétés balkaniques ont été plongées dans un vide institutionnel.
Le peuple, habitué à la soustraction et au troc, a été brutalement confronté à un système ultra-libéral sans garde-fou.
La mentalité de survie acquise sous la dictature (soustraction de nourriture, troc sexuel, corruption silencieuse) a été récupérée et amplifiée par des réseaux mafieux.
2.Une région géostratégique entre Est et Ouest.
Les Balkans sont un carrefour migratoire et commercial entre l’Asie, le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et l’Europe.
Cette position facilite le transit de drogue, d’armes et d’êtres humains.
Le contrôle partiel ou indirect de la région par des influences externes (Russie, Chine, Turquie) empêche l’ancrage d’un véritable État de droit.
3. Absence de volonté politique réelle dans les Balkans.
Les élites politiques dans plusieurs pays des Balkans (notamment Albanie, Kosovo, Macédoine du Nord, Serbie, Bosnie, Monté Négro) sont souvent accusées de collusion avec les mafias locales.
Le blanchiment d’argent se fait via :
Les entreprises de construction,
L’immobilier de luxe (souvent vide),
Les PME de façade (épiceries, salons, fast-foods),
Les ONG et partis politiques servant de lobbying.
L’argent de la drogue finance désormais les campagnes électorales, les avocats, juristes, juges, voire des parlementaires européens.
4.Influence russo-chinoise et islamo-nationaliste (Erdogan)
Russie: Maintient des réseaux mafieux issus du KGB avec des relais dans les Balkans, cherchant à affaiblir l’Europe via des flux criminels et la désinformation.
Chine: Par son projet de la « Route de la soie », elle investit dans les infrastructures mais ferme les yeux sur les flux illégaux qui accompagnent ses partenaires locaux.
Turquie (Erdogan): Soutient une influence islamo-conservatrice, surtout au Kosovo, Albanie, Bosnie. Cela favorise certains clans liés à la drogue sous prétexte de nationalisme ou de piété.
5.Libéralisation des visas = opportunité pour les mafias.
L’ouverture des frontières, en particulier après la libéralisation des visas pour les Albanais, les Serbes, les Monténégrins etc. (200_) et les Kosovars (2025), a permis non seulement une meilleure mobilité, mais aussi un accès facilité pour les réseaux criminels.
Ces réseaux s’installent légalement, créent des entreprises en Europe occidentale, blanchissent de l’argent dans l’immobilier ou les commerces, puis investissent dans le lobbying politique et juridique.
6.Impunité et intimidation.
Les journalistes, lanceurs d’alerte sont souvent poursuivis, intimidés, ou neutralisés.
Mon propre témoignage (tentative de meurtre en 2004, condamnation pour “violence réciproque” chez moi-même) montre l’inversion des responsabilités. Gerald Darmanin Bruno Retailleau Yaël Braun-Pivet
Les réseaux ont appris à se couvrir avec des avocats puissants, des statuts d’auto-entrepreneur, ou des liens directs avec des personnalités politiques.
La criminalité issue des Balkans est structurelle, transnationale et politiquement protégée.
Elle ne vient pas seulement du besoin ou du hasard: elle est organisée, recyclée dans les institutions, et tolérée pour des raisons géopolitiques.
Propositions concrètes (comme demandé):
1. Audit européen indépendant des flux économiques liés aux entreprises de la diaspora balkanique; Ursula von der Leyen Roberta Metsola European Parliament European Commission European Union Delegation to Albania
2. Interdiction stricte du financement privé opaque dans les campagnes électorales, y compris pour les candidats d’origine étrangère; Emmanuel Macron Friedrich Merz U.S. Department of State
3. Protection juridique renforcée pour les lanceurs d’alerte, y compris dans la diaspora;
4. Sanctions ciblées contre les élites politiques et leurs enfants bénéficiant de réseaux mafieux ou de blanchiment;
5. Soutien public aux mouvements civiques et culturels qui prônent le retour à la dignité, au travail réel et à la mémoire historique;
6. Création d’un tribunal européen spécialisé dans le crime organisé transbalkanique, indépendant des gouvernements locaux; Conseil de l’Europe OSCE Office for Democratic Institutions and Human Rights (ODIHR) Commissioner for Human Rights
Articles de presse européens sur la criminalité balkanique.
Voici une sélection de douze articles récents et fiables sur les réseaux de trafic de drogue et de blanchiment liés aux Balkans occidentaux, dans plusieurs pays européens :
1. « Europol smashes Balkan cartel shipping drugs from South America » — The Guardian
Une enquête de quatre ans menée par la Guardia Civil et Europol a permis de saisir 8 tonnes de cocaïne et d’arrêter 40 personnes dans plusieurs États (Belgique, Allemagne, Italie, Croatie, Espagne, Serbie) .
2. « Major blow to Albanian drug trafficking network: 59 arrests across Europe » — Eurojust
Opération transnationale en février 2024 contre un réseau albanais actif du trafic de cocaïne, héroïne et hashish, démantelée en Italie, Allemagne, Espagne, Albanie et Royaume-Uni .
3. « Drug trafficking network active across Europe dismantled » — Eurojust / Europol
Opération en juillet 2024 contre un réseau distribuant cannabis et cocaïne dans plusieurs pays (Italie, Allemagne, Belgique, Espagne, Ukraine) avec 13 arrestations .
4. « Raids Across Western Balkans, Europe, Crack ‘Violent’ Drug‑Trafficking Gang » — Balkan Insight / Europol
Le 24 mai 2023 : 37 membres d’un réseau violent provenant des Balkans interpellés en Croatie, Slovénie, Bosnie, Pays‑Bas, Italie, Allemagne, Belgique .
5. « How Western Balkans organised crime makes Europe’s cocaine trade possible » — Emerging Europe
Analyse détaillée des réseaux albanais et serbo‑croates contrôlant des routes de cocaine depuis l’Amérique latine jusqu’à l’Europe, en lien avec Europol / UNODC .
6. « Criminal networks in the Western Balkans have become key actors… » — Commonspace / EMCDDA
Rapport EMCDDA 2022 montrant l’investissement des réseaux étrangers balkanique dans les drogues, le blanchiment et la corruption à large échelle .
7. « Western Balkan criminal groups maintain a significant presence in Germany » — Global Initiative Risk Bulletin
Évaluation 2024 des groupes criminels des Balkans dominants dans le trafic de cocaïne et cannabis en Allemagne, avec 15 % des infractions attribuées à des Albanais .
8. « The Balkan criminal underworld in Europe » — N1 Sarajevo
Portrait de plus de 800 gangs actifs dans l’UE, dont beaucoup issus d’Albanie, Bosnie et Serbie, actifs dans le trafic de drogue transnational .
9. « Drug Traffickers’ Exploitation of Balkan Ports Requires Regional Response » — Balkan Insight
Examen des ports stratégiques des Balkans (Bar, Durres, Rijeka, Varna) utilisés pour la contrebande de drogues par des réseaux mafieux .
10. « Eu‑launched European Ports Alliance against drug trafficking via ports » — (Reddit summary de Politique EU)
Annonce d’une nouvelle alliance européenne pour renforcer la résilience des ports d’Anvers, Hambourg et Rotterdam contre les groupes criminels infiltrés .
Compléments: contexte médiatique général.
InfoMigrants — « Migrants, drugs and money : Spotlight on illicit business in the Western Balkans » (mai 2021)
Rapport évoquant l’activité croisée de migration, trafic humain et blanchiment qui dépasse 50 millions € par an dans la région des Balkans .
The Sun (mai 2025) — « Dark side of ‘Europe’s Maldives’ »
Enquête sur l’infiltration des mafias albanaises dans le secteur touristique et immobilier, à la fois domestique et international .
New Yorker (avril 2023) — « Crooks’ Mistaken Bet on Encrypted Phones »
Analyse des systèmes de communication cryptée (EncroChat, Sky ECC) infiltrés, révélant comment les données ont permis des arrestations clés de réseaux balkanique .
AP News (juin 2025) — alerte de l’Eurosurveillance des drogues, violences et réseaux liés aux ports d’entrée en Europe (Antwerp, Espagne, Pays-Bas) avec un trafic record et recrutement de jeunes impliqués .
The Times (2023) — dossier secret britannique « Crime State Nexus » visant à exposer les liens entre élites politiques balkanique et crime organisé .